2022, année la plus chaude et la plus sèche au Maroc depuis 40 ans
L’année 2022 a été l’année des extrêmes météorologiques au Maroc. C’est l’année la plus chaude jamais enregistrée au Maroc depuis plus de 40 ans, battant ainsi l’ancien record de 2020.
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Le 10 mai 2023 à 15h40
Modifié 10 mai 2023 à 16h33L’année 2022 a été l’année des extrêmes météorologiques au Maroc. C’est l’année la plus chaude jamais enregistrée au Maroc depuis plus de 40 ans, battant ainsi l’ancien record de 2020.
Selon des données du ministère de l'Equipement et de l'eau, l'anomalie de la température moyenne annuelle a atteint +1,63 °C par rapport à la normale climatologique calculée sur la période 1981-2010.
De plus, l’année agricole, qui coïncide avec la saison hydrologique du 1er septembre 2021 au 31 août 2022, a été aussi "la plus sèche durant au moins les 40 dernières années, avec un déficit pluviométrique de 46%", indique un communiqué du ministère, diffusé ce mercredi 10 mai à l'occasion de la présentation du rapport annuel sur le climat au Maroc.
L’année civile 2022 (du 1er janvier au 31 décembre 2022) a été la quatrième année consécutive sèche au Maroc avec un déficit pluviométrique annuel avoisinant les 27%, ajoute la même source, tout en soulignant que les dernières années, de 2019 à 2022 sont les quatre années consécutives les plus sèches depuis au moins les années 1960, marquées par un écart pluviométrique d'environ -32% par rapport à la normale climatologique.
En plus des vagues de chaleur, l’année 2022 a également connu des incendies ayant ravagé 23.000 hectares et provoqué des pertes de vies humaines et des dégâts matériels.
Par ailleurs, à la suite de phénomènes météorologiques d'origine tropicale, les provinces du Sud, les reliefs de l'Atlas, les versants sud-est ainsi que le sud de l’Oriental ont connu une activité orageuse durant la saison estivale, qui a provoqué des crues, rappelle la même source.
Le ministère note que le cas du Maroc s'inscrit dans un contexte global marqué par une augmentation constante des concentrations de gaz à effet de serre, ayant pour conséquence un réchauffement global ; les huit dernières années étant les plus chaudes jamais enregistrées au niveau mondial.
Les catastrophes liées à la météorologie, à l’eau et au climat, comme les vagues de chaleur extrême, la sécheresse et les inondations dévastatrices ont touché des millions de personnes et coûté plusieurs centaines de milliards de dollars cette année, rappelle la même source.
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