Au final, le Maroc a pu lever 1,25 milliard de dollars sur les maturités de 5 ans et 1,25 milliard sur la maturité de 10 ans avec des spread respectifs de T+195 et T+260. Soit un total de 2,5 milliards de dollars, le plafond que voulait lever le pays, apprend-on sur les marchés.

La dette souveraine nationale a été accueillie avec engouement par les investisseurs internationaux, qui ont demandé près de 11 milliards de dollars, alors que le montant initial à lever était au minimum de 1 milliard de dollars (500 millions sur les maturités de 5 ans et autant sur les maturités de 10 ans).

La forte demande a permis de baisser sensiblement le spread (coût du risque) sur les deux maturités. Ainsi, à l’ouverture des cahiers de souscription, le spread indicatif du Maroc se situait autour de 235 points de base pour l’obligation échue à mars 2028 (maturité sur 5 ans) par rapport au titre de référence correspondant au taux du Trésor américain, et d’environ 300 points de base pour l’obligation de septembre 2033.

Au final, les spreads se sont largement resserrés pour descendre à 195 pdb pour les maturités de 5 ans et à 260 pdb pour les maturités de 10 ans.

Conduite par les équipes du ministère des Finances, et plus particulièrement par la direction du Trésor, la sortie du Maroc a été accompagnée par BNP Paribas SA, Deutsche Bank AG, Citigroup Inc. et JP Morgan Chase & Co.

Cette première sortie à l’international du Maroc depuis 2020 augure de bonnes perspectives pour l’économie nationale, démontrant la confiance qu’a le marché financier international vis-à-vis du papier Maroc. Un sentiment partagé par les acteurs financiers nationaux qui ont suivi avec intérêt cet exercice.