Une officine israélienne soupçonnée d’être derrière l’affaire Rachid M’Barki
Selon le consortium international de journalistes d’investigation, l’affaire visant le présentateur franco-marocain de la chaîne BFM TV est liée à une vaste entreprise de désinformation pilotée par une officine israélienne.

Une officine israélienne soupçonnée d’être derrière l’affaire Rachid M’Barki
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Basma Khirchi
Le 15 février 2023 à 12h12
Modifié le 15 février 2023 à 18h48Selon le consortium international de journalistes d’investigation, l’affaire visant le présentateur franco-marocain de la chaîne BFM TV est liée à une vaste entreprise de désinformation pilotée par une officine israélienne.
L’affaire visant un présentateur de la chaîne française BFM TV, Rachid M’Barki, sous le coup d'une enquête interne pour des sujets traités et non validés par sa hiérarchie, est citée de nouveau dans la presse française.
D'après l'enquête d'un consortium international de 100 journalistes, révélée ce mercredi 15 février, l'affaire M’Barki est liée à une officine israélienne qui vendrait ses services dans le monde entier, rapport l’Agence France-Presse (AFP).
Selon cette enquête, menée par le collectif de journalistes Forbidden Stories, auquel a contribué, pour la France, la cellule investigation de Radio France et le journal Le Monde, les journalistes d’investigation ont pu rencontrer un responsable de cette officine en Israël, désignée sous le nom de "Team Jorge".
Ce dernier leur a affirmé, démonstration à l’appui, pouvoir créer automatiquement de faux comptes en ligne, générer systématiquement du contenu sur les réseaux sociaux ou pirater des emails ou des comptes Telegram, pour influencer des campagnes électorales notamment.
Des images en dernière minute
Dans le cas de Rachid M’Barki sur BFM TV, les brèves diffusées à l’antenne concernaient des oligarques russes, le Qatar, le Soudan, le Cameroun et le Sahara marocain. Elles auraient été "fournies clés en main pour le compte de clients étrangers", assure le consortium d’investigation.
Selon le directeur général de la chaîne d’information en continu, Marc-Olivier Fogiel, le présentateur "s’arrangeait pour demander (des) images en dernière minute" pour illustrer des brèves, "une fois que le rédacteur en chef était pris sur une autre tranche et avait validé l’ensemble de son journal".
Notons que le Maroc est systématiquement mis en avant dans cette affaire qui concerne plusieurs pays. Le cas marocain ne porte pourtant que sur un reportage sur un événement qui a eu lieu à Dakhla et où Rachid M'barki a cité la reconnaissance espagnole du Sahara marocain, ce qui est une information. Une salve médiatique à connotation anti-marocaine se déploie depuis quelques jours en France.
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Le 15 février 2023 à 12h12
Modifié 15 février 2023 à 18h48