Près de 20.000 bâtiments menaçant ruine recensés dans trois régions
L’Agence nationale pour la rénovation urbaine et la réhabilitation des bâtiments menaçant ruine a dressé une liste de constructions à réhabiliter en priorité. Ce diagnostic sera élargi à d’autres villes dès la semaine prochaine.

Près de 20.000 bâtiments menaçant ruine recensés dans trois régions
L’Agence nationale pour la rénovation urbaine et la réhabilitation des bâtiments menaçant ruine a dressé une liste de constructions à réhabiliter en priorité. Ce diagnostic sera élargi à d’autres villes dès la semaine prochaine.
Ce programme concerne les villes de Casablanca, Rabat-Salé, Essaouira, Tétouan, Marrakech et Fès, a indiqué, le lundi 16 janvier, la ministre de l'Habitat, de l'urbanisme et de la politique de la ville, Fatima Zahra Mansouri, à la Chambre des représentants.
Près de 6.000 bâtiments ont été recensés dans la région de Rabat-Salé, 10.000 à Tanger-Tétouan-Al Hoceima et 4.000 à Casablanca, a-t-elle relevé. Cette classification sera élargie aux autres villes la semaine prochaine. Elle permettra de mettre en place une base de données et un observatoire de vigilance, de suivi et d'évaluation de ce programme.
Grâce à l'Agence nationale pour la rénovation urbaine et la réhabilitation des bâtiments menaçant ruine (ANRUR), le ministère dispose d'une vision claire pour traiter le phénomène, a ajouté la même source.
Depuis 2012, 78 accords ont été signés concernant plus de 41.000 bâtiments et abritant 76.000 familles, a souligné la ministre dans une autre réponse sur le "bilan du programme de réhabilitation des bâtiments menaçant ruine".
La situation de 16.000 bâtiments, soit 40%, a été réglée jusqu'à présent, et les conditions de vie de 40.000 familles, soit 52%, ont été améliorées. Le montant total investi par l'État s'élève à 7 milliards de dirhams (MMDH), dont une contribution du ministère de 2,2 MMDH.
La ministre a toutefois reconnu un ralentissement dans la mise en œuvre du programme, compte tenu de l'existence d'un ensemble de contraintes, telles que l'absence de données, le manque d'expérience et les revenus limités des bénéficiaires, exprimant son espoir que la vision 2022-2026 produise des résultats positifs à cet égard.
Le 17 janvier 2023 à 13h20
Modifié 17 janvier 2023 à 16h25