Retour sur l’édition 2013 de la Coupe du monde des clubs au Maroc et l’exploit du Raja
A trois semaines du début de la Coupe du monde des clubs, nous vous proposons de revivre en images quelques-uns des moments forts de l’édition 2013 organisée par le Maroc.
Retour sur l’édition 2013 de la Coupe du monde des clubs au Maroc et l’exploit du Raja
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Yahya Benabdellah
Le 10 janvier 2023 à 9h47
Modifié 10 janvier 2023 à 9h47A trois semaines du début de la Coupe du monde des clubs, nous vous proposons de revivre en images quelques-uns des moments forts de l’édition 2013 organisée par le Maroc.
Le Maroc accueillera, du 1er au 11 février prochain, la 19e édition de la Coupe du monde des clubs, à Rabat et Tanger. C’est la troisième fois de son histoire que le Royaume organise cette compétition, après les éditions de 2013 et 2014 qui se sont déroulées à Marrakech et Agadir.
De ces deux éditions, les Marocains gardent de bons souvenirs, mais aussi de moins bons. Entre les deux, celle de 2013 a été la plus mémorable, avec un parcours héroïque de l’équipe du Raja Casablanca, arrivée jusqu’en finale pour affronter la redoutable équipe du Bayern Munich.
L’histoire a commencé en octobre 2011, avec le dépôt officiel de la candidature marocaine. L’Iran, l’Afrique du Sud et les Emirats arabes unis, qui avaient également manifesté leur intérêt, avaient fini par se retirer. Le Maroc devenait alors l’unique candidat. Le 17 décembre 2011, la Fifa confirmera l’attribution de l’organisation de la Coupe du monde des clubs au Maroc pour les années 2013 et 2014.
Il s’agissait alors d’une initiative qui entrait dans le cadre de la préparation du Maroc à la candidature pour la Coupe du monde 2026, puisque celle-ci devait revenir à l’Afrique, selon le principe de la rotation entre les continents, avait alors expliqué Moncef Belkhayat, ministre de la Jeunesse et des sports de l’époque. Le Maroc voulait en faire une sorte de test pour prouver à la Fifa ses capacités d’organisation d’une compétition internationale.
La Coupe du monde des clubs allait ainsi se dérouler pour la première fois en Afrique, après avoir été organisée principalement en Amérique du Sud et en Asie.
En 2013, l'exploit
L’édition 2013 s’est tenue du 11 au 21 décembre. Elle a connu la participation de sept équipes : Raja Casablanca (Maroc), Al Ahly (Egypte), Guagzhou FC (Chine), Monterrey FC (Mexique), Atletico Mineiro (Brésil), Bayern Munich (Allemagne) et Auckland City FC (Nouvelle Zélande)
La compétition, qui restera dans la mémoire des Marocains, avait tout de même démarré sur une mauvaise note. Très critiquée, la cérémonie d’ouverture avait déçu par sa simplicité, voire sa médiocrité.
Le tour préliminaire
Mais place au jeu, qui allait vite contrebalancer les premières émotions. Le Raja, représentant le pays organisateur, avait d’abord affronté le club néo-zélandais Auckland City, le représentant de l’Océanie, le 11 décembre au stade Adrar à Agadir.
Le match s’était terminé en faveur des Verts, par deux buts à un. L’attaquant Mouhcine Iajour avait ouvert le score à la 38e minute, avant que Auckland n’égalise à la 62e. Abdelilah Hafidi allait finalement délivrer les siens à la première minute du temps additionnel.
Les quarts de finale
Trois jours plus tard, toujours à Agadir, en quart de finale, le Raja avait affronté les Mexicains de Monterrey, avec encore une fois un score et un scénario identiques à celui du premier.
Après que Chamseddine Chtibi eut marqué le premier but en début de première mi-temps, cette fois-ci, c’est l’international ivoirien Kouko Guehi qui marquait le but salvateur à la 94e minute. Le Raja sortait les Mexicains, qui avaient l’habitude de passer facilement le tour. Le Raja a la baraka.
L’autre quart de finale opposait le mastodonte du football africain Al Ahly du Caire au club chinois du Guangzhou FC, mené par le grand entraîneur italien Marcello Lippi. Ce 14 décembre, à Agadir, Al Ahly sortira par la petite porte sans marquer aucun but. Le match se terminera 2-0 pour les Chinois du Guangzhou.
Les demi-finales
En demi-finales, le Raja veut tenter l’impossible : évincer le représentant sud-américain, l’Atletico Mineiro, où jouait la légende du football mondial Ronaldinho. Ce n’était arrivé qu’une seule fois auparavant, en 2010, lorsque le TP Mazembe (RD Congo) avait atteint la finale pour affronter l’Inter de Milan.
Ce 18 décembre, le public marocain avait réservé un accueil spécial à la star Ronaldinho. Mais le match ne fut pas facile pour les Brésiliens. Poussés par son public légendaire, le Raja avait encore une fois épaté. Le match se termina par un score de 3-1 en faveur des Casablancais. Des buts de Iajour, Moutouali et Mabide du côté du Raja, et un seul but du côté brésilien, d’un coup franc magnifiquement transformé par Ronaldinho.
L’autre demi-finale avait opposé, un jour plus tôt, le Bayern Munich au Guangzhou FC. Les Chinois ne firent pas le poids, le match se termina 3-0 en faveur des Allemands. Des buts de Ribery, Mandzukic et Goetze.
La finale
Ce 21 décembre, le Raja avait rendez-vous avec l’histoire. Le club de Casablanca allait rencontrer le champion d’Europe, une équipe pétrie de stars et de talents. Le Roi s’était déplacé pour l’occasion, en compagnie du prince héritier Moulay El Hassan, conférant à l’évènement encore plus d’éclat.
Finalement, la marche aura été trop haute pour les Rajaouis, qui feront un match correct mais s’inclineront par deux buts à zéro, marqués par Dante et Alcantara.
Une deuxième place qui restera tout de même dans les annales du football marocain et leur vaudra les félicitations du Roi. Le Souverain les recevra lors d’une cérémonie officielle au palais royal, et offrira au club un terrain de 7,5 hectares à Bouskoura pour y construire un centre de formation.
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