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Azzedine Lazrak : “Pourquoi j’ai choisi de vivre à Dar Bouazza” 

Azzedine Lazrak a élu domicile à Dar Bouazza, dans la région de Casablanca. Il a même été l’un des premiers à s’y installer. Au micro de Médias24, l’architecte, également président fondateur de Com’Sup, revient sur les raisons qui ont motivé ce choix et analyse l’évolution, des années 1980 à nos jours, de cette localité devenue très "tendance". Vidéo.

Azzedine Lazrak : “Pourquoi j’ai choisi de vivre à Dar Bouazza” 

Le 15 février 2022 à 8h30

Modifié 15 février 2022 à 11h44

Azzedine Lazrak a élu domicile à Dar Bouazza, dans la région de Casablanca. Il a même été l’un des premiers à s’y installer. Au micro de Médias24, l’architecte, également président fondateur de Com’Sup, revient sur les raisons qui ont motivé ce choix et analyse l’évolution, des années 1980 à nos jours, de cette localité devenue très "tendance". Vidéo.

Comment faire un pas de côté, prendre son temps et se ressourcer dans le calme et la quiétude du littoral, quand on habite une métropole comme Casablanca, cœur battant de l’économie marocaine ? Azzedine Lazrak, architecte et président fondateur de l’École supérieure de communication et de publicité Com’Sup, a trouvé la recette depuis fort longtemps.

Dans cet entretien, l’architecte revient sur les raisons qui l’ont conduit à élire domicile à Dar Bouazza dès la fin des années 1970. « Avec une bande d’amis, nous avions décidé de chercher autour de Casablanca un endroit qui pouvait nous convenir pour décompresser les week-ends, notamment en résidence secondaire. On est alors tombé amoureux de Dar Bouazza. À cette époque, l’endroit était encore vierge, à l’état brut. Il n’y avait rien », se remémore-t-il.

En ce temps-là, les lieux de villégiature se concentraient plutôt du côté de Mohammédia ou Rabat.

Un pari gagnant

Alors, quand « la bande de Azzedine Lazrak » a misé sur cette localité peu cotée à l'époque, leur entourage les a pris « pour des fous ». Peu importe. « Nous, ça nous plaisait ! Et par chance, on a trouvé un endroit magnifique qui s’appelait ‘Le Chalet Dar Bouazza’, qui était encore habité par des Français. On a racheté leurs maisons parce qu’ils étaient sur le point de partir, se souvient l’architecte urbaniste. Vers la fin des années 1970, ils ont donc vendu à de jeunes Marocains. »

Ainsi, dès le début des années 1980, le fondateur de Com’Sup ne passe plus un seul week-end dans le centre de Casablanca. Cette tradition de séjourner le week-end à Dar Bouazza s’est maintenue jusqu’en 2005, lorsque Azzedine Lazrak décide de s’y installer définitivement. Un pari qu’il n’a jamais regretté. Aujourd’hui, l'évolution du site le conforte dans ce choix improbable qu’il a fait dans sa jeunesse.

« Toutes les plages autour de Dar Bouazza sont superbes, avec le développement d'activités telles que la natation et le surf, et l’arrivée notamment de surfers australiens, néo-zélandais, américains, etc. Il y a de très belles vagues, de très beaux rouleaux. Dar Bouazza, grâce à ses spots, est même considérée comme l’une des destinations phares du surf au Maroc, au même titre que Dakhla par exemple », argue l’architecte.

Un potentiel de développement considérable

On peut désormais s'adonner à de nombreux loisirs dans cette localité, comme le cyclisme, la randonnée dans l’arrière-pays ou sur le front de mer, et même l'équitation. Autant d'activités qui recèlent un potentiel de développement considérable, selon Azzedine Lazrak.

D’aucuns diront que Casablanca est devenue aujourd’hui presque invivable quand il s’agit de s’y déplacer, d’y travailler, ou simplement d’y résider. Notre interlocuteur adopte un autre point de vue, celui de l'expert : « En tant qu’architecte urbaniste, j’ai toujours considéré que le problème de Casablanca ne se situait pas en son centre, mais dans sa périphérie. C’est en développant les villes périphériques à partir de Settat, Berrechid, Mediouna, Tit Mellil, Mohammédia et la grande banlieue de Casablanca, et en y installant des activités industrielles multiples, qu’on désengorgera cette ville. Casablanca restera certes une métropole, mais à dimension humaine. Toutefois, il faudra prendre en considération toutes les problématiques liées à la circulation. »

Pour ce qui est de son havre de paix, là aussi Azzedine Lazrakaffiche un optimisme sans faille, arguments à l’appui : « On espère qu’avec son nouveau plan de développement qui prévoit une promenade de sept kilomètres le long de ses côtes, aménagée, éclairée, pavée, plantée, avec des kiosques... Dar Bouazza deviendra, peut-être, la promenade des Anglais de Casablanca. » Qui dit mieux ?

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