Les exportations de voitures 'made in Morocco' se rapprochent de leur niveau d’avant-Covid
En 2021, malgré des vents contraires, l’industrie automobile marocaine a amélioré de 18% le volume des exportations de voitures de tourisme. Renault Group Maroc joue toujours le rôle de locomotive, alors que l’usine Stellantis de Kénitra monte en puissance.
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Hicham Smyej
Le 7 février 2022 à 12h36
Modifié 7 février 2022 à 16h33En 2021, malgré des vents contraires, l’industrie automobile marocaine a amélioré de 18% le volume des exportations de voitures de tourisme. Renault Group Maroc joue toujours le rôle de locomotive, alors que l’usine Stellantis de Kénitra monte en puissance.
À l’image du secteur à l’échelle mondiale, l’année 2021 n’a pas été de tout repos pour l’industrie automobile marocaine. Renault Group Maroc et Stellantis Maroc ont dû composer avec une multitude de vents contraires, entre les restrictions liées à la crise sanitaire, les effets de la pénurie des semi-conducteurs et la contraction du marché européen, leur premier marché à l’export.
Pour autant, les deux constructeurs installés dans le Royaume sont parvenus à tirer leur épingle du jeu, avec des exportations en hausse.
D’après les chiffres publiés par l’Office des changes, les exportations de voitures de tourisme produites au Maroc ont connu en 2021 une hausse de 18%, pour atteindre un total de 358.745 véhicules, contre 302.426 unités en 2020.
Ce volume reste toutefois légèrement inférieur à celui enregistré en 2019, année lors de laquelle 366.449 véhicules 'made in Morocco' ont pris le chemin de marchés étrangers.
Dans ce total, Renault Group Maroc assure toujours le rôle de locomotive, avec 254.567 unités exportées, soit plus de 70% du volume global. Le chiffre du constructeur français s’inscrit cependant en quasi-stagnation, n’évoluant que de 2,6% par rapport à 2020.
La pénurie de puces électroniques, qui a ralenti la production et la méforme des marchés européens, explique en grande partie cette croissance limitée.
Sans surprise, l’usine de Tanger a assuré la plus importante part des exportations (206.448 unités), alors que le complément (48.119 unités) est sorti des chaînes de Somaca, qui dessert la région Afrique et Moyen-Orient.
Nouveau record pour l’usine Stellantis de Kénitra
Le site marocain de Stellantis (ex-PSA) a, quant à lui, livré un peu plus de 104.000 véhicules aux marchés étrangers. Un chiffre record qui confirme que l’usine de Kénitra, entrée en service à la mi-2019, a presque atteint son rythme de croisière.
C’est en effet la première fois que son volume annuel à l’export dépasse la barre symbolique des 100.000 unités, doublant pratiquement celui de l’exercice 2020, qui avait plafonné sous les 55.000 unités.
Dans ce total, c’est la Peugeot 208 qui représente le plus gros des exportations, avoisinant les 95.000 exemplaires, le reliquat étant le fait du quadricycle électrique Citroën Ami et, dans une moindre mesure, de son jumeau Opel Rocks-e.
Surtout, ce premier record d’exportations (et de production) ne serait que le premier d’une série à venir. Et pour cause ! D’après la publication espagnole spécialisée La Tribuna de Automoción, Stellantis prévoit de transférer, dès 2023, l’intégralité de la production de la Peugeot 208 à moteur thermique vers son usine marocaine, une production actuellement partagée avec l’usine de Trnava en Slovaquie. L’usine de Kénitra pourrait bientôt se sentir bien à l’étroit avec sa capacité installée de 200.000 véhicules par an.
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