Le gouverneur de la préfecture d'arrondissements de Casablanca-Anfa limogé
Le gouverneur de la préfecture d'arrondissements de Casablanca-Anfa est relevé de ses fonctions, indique ce lundi 13 juillet un communiqué.
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Ilham Mountaj
Le 13 juillet 2020 à 14h36
Modifié 11 avril 2021 à 2h47Le gouverneur de la préfecture d'arrondissements de Casablanca-Anfa est relevé de ses fonctions, indique ce lundi 13 juillet un communiqué.
Selon le communiqué du ministère de l'Intérieur, la décision a été prise en raison de "sa mauvaise gestion du dossier de préservation du patrimoine historique et architectural à la ville de Casablanca".
Rien que pendant la période de confinement, deux villas et un immeuble ont été démolis à Casablanca. Ces démolitions ont été vivement critiquées sur les réseaux sociaux, d’autant qu’en juin 2018, l’Agence urbaine de Casablanca avait relancé une étude pour l’élaboration d’un plan de sauvegarde et de valorisation du patrimoine architectural, urbain et paysager de l’arrondissement de Sidi Belyout, centre historique de Casablanca.
Or depuis deux ans, le dossier est au point mort, avait déploré Rabea Ridaoui, présidente de l’association Casamémoire, contactée par Médias24. Sur le site de l’Agence urbaine de Casablanca, dans une rubrique dédiée à l’état d’avancement des études spécifiques, il est sobrement indiqué que le plan de sauvegarde et de valorisation du patrimoine du Grand Casablanca-Arrondissement Sidi Belyout est ''en cours''.
Un patrimoine jamais recensé
''On n’a déjà pas recensé le patrimoine ; on ne sait pas ce qui relève du patrimoine ou pas. Certains considèrent que le patrimoine correspond à la période antérieure au XXe siècle. D’autres que c’est pendant le XXe siècle… D’autres encore estiment qu’il se limite à la médina et ses alentours ou à l’îlot de Sidi Abderrahman. Tant qu’il n’y a pas de classement, le dossier ne peut pas avancer'', affirme Mohamed Tangi, fin connaisseur et passionné de la ville de Casablanca, contacté ce lundi par Médias24.
''Il faut toujours attendre une décision royale pour que les choses bougent : le grand théâtre, le tramway, la réhabilitation de l’ancienne médina… Ce sont des décisions royales'', ajoute-t-il. ''Il faut dire aussi qu’il n’y a pas de réglementation relative aux relations entre locataires et propriétaires. Au centre-ville, des locataires paient des loyers bas. Les propriétaires ne peuvent donc entamer aucune rénovation…'', déplore-t-il également.
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