“Gilets jaunes": Macron mobilise pour lancer la "grande concertation”
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Le 18 décembre 2018 à 10h45
Modifié 18 décembre 2018 à 10h45Décidé à aller vite, Emmanuel Macron, plombé dans les sondages, va trancher mardi 18 décembre avec les ministres sur les contours de la "grande concertation nationale" qu'il a promise aux "gilets jaunes" pour sortir de la crise en tenant compte de leurs aspirations.
La journée s'annonce de nouveau chargée à l'Elysée où le président se réunit à 18H00 avec plusieurs membres du gouvernement, dont Edouard Philippe, afin, a-t-il expliqué lundi, de "finaliser et clarifier" les règles de ce débat national avant de les annoncer au Conseil des ministres de mercredi.
C'est pour cela qu'il a bouleversé son agenda en annulant un déplacement prévu à Biarritz pour lancer la présidence française du G7 et prononcer un discours sur les priorités diplomatiques de la France pour 2019.
Les détails de la "grande concertation" restent pour le moment flous. Annoncée par Emmanuel Macron dans son allocution du 10 décembre, au surlendemain d'un nouveau samedi de mobilisation, marqué par des violences, des "gilets jaunes", elle doit se tenir jusqu'au 1er mars dans toute la France.
Ce débat doit s'appuyer fortement sur les maires, présentés par le pouvoir comme les élus les plus proches des aspirations des Français, et se décliner en nombreux rendez-vous locaux.
Quatre grands thèmes (transition écologique, fiscalité, organisation de l'Etat, et démocratie et citoyenneté) ont été fixés pour les discussions, qui devraient peu porter sur l'immigration. Mais une revendication a nettement monté ces derniers jours chez les "gilets jaunes": le référendum d'initiative citoyenne (RIC) ou populaire.
Edouard Philippe s'y est déclaré favorable sur le principe mais "pas dans n'importe quelles conditions".
(Avec AFP)
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