Liberté du numérique: le Maroc conteste le rapport de Freedom House
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Le 7 novembre 2018 à 12h01
Modifié 7 novembre 2018 à 12h01Le département de la Communication a réagi au dernier rapport de Freedom House sur la liberté du numérique, qui a classé le Maroc parmi les pays partiellement libres. Le rapport a présenté, selon le ministère, des données "imprécises et dépourvues d'objectivité".
Le rapport, qui a placé le Maroc 2e dans la région du Moyen-Orient et d'Afrique du nord, ignore les indicateurs positifs enregistrés par le Royaume en matière de liberté de la presse et fait fi de l'attachement du Maroc aux normes internationales dans le domaine de la liberté de la presse et le développement des médias numériques, souligne le ministère dans un communiqué.
S'agissant de l'indicateur de la liberté, le ministère relève que ce processus s'est renforcé en adoptant un code de la presse et de l'édition en trois composantes, à savoir la loi relative à la presse et à l'édition, la loi afférente au statut des journalistes professionnels et celle portant création du Conseil national de la presse qui a doté le secteur d'un cadre juridique avancé au diapason des différentes normes internationales dans ce domaine.
En matière d'accès à internet et la promotion du journalisme numérique, des garanties juridiques ont été mises en place, indique le ministère, précisant à titre d'exemple que la liberté de la presse numérique est garantie constitutionnellement.
Au cours de l'année dernière, le processus d'inclure la presse numérique dans le système de subvention publique a été lui aussi consacré, relève le document.
Selon la même source, aucun site électronique n'a fait l'objet de fermeture administrative ou d'interdiction d'accès.
En conclusion, le ministère souligne que le classement de Freedom House est "dépourvu de précision et d'objectivité et manque d'arguments et ne prend pas compte des indicateurs positifs qui permettent au Maroc de se classer parmi les pays jouissant de la liberté du numérique et des réseaux sociaux".
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