Mercredi 17 octobre, le ministère israélien de la Défense avait ordonné la fermeture pour une durée indéterminée de ses deux points de passage avec la bande de Gaza, pour les biens et les personnes.

Cette décision faisait suite à un tir de roquette palestinien qui a été condamné par le Hamas comme "tentative irresponsable" de saper une médiation égyptienne en vue d'une trêve de longue durée.

Le même jour, Israël avait également suspendu la livraison quotidienne de carburant pour la centrale électrique de Gaza, normalement assurée grâce à un accord supervisé par l'ONU.

Sous blocus depuis 2008, l'enclave palestinienne ne dispose que de deux points de passage avec l'Etat hébreu et d'un autre avec l'Egypte, ouvert par intervalles. Depuis le 30 mars, les manifestations sont devenues quasi-quotidiennes le long de la frontière entre Gaza et Israel, pour protester contre le blocus et réclamer le droit au retour des réfugiés palestiniens. Au moins 206 Palestiniens ont été tués dans ces manifestations, la plupart dans des raids de l'aviation israélienne.

(MAP)