Conjoncture. Le spectre d’une saison de sécheresse semble s’être éloigné
La crainte d’une année de sècheresse s’est éloignée grâce aux dernières pluies. Le déficit a été soit réduit soit résorbé dans la plupart des régions du pays. Les prochaines pluies prévues qui commencent ce dimanche devraient renforcer cette tendance. La saison 2017-18 ne sera pas une années de sécheresse mais sera peut-être une année de déficit pluviométrique.
L’impact des pluies est psychologique mais également économique. L’amélioration des revenus du monde rural générée par le Plan Maroc Vert depuis une dizaine d’années, a donné un poids économique non négligeable à ces populations.
Dans sa conférence de presse du mercredi 10 janvier, Ahmed Lahlimi, Haut-commissaire au Plan, prévoit pour le monde rural, “une reprise relative de l’emploi après 3 années de baisses successives“, accompagnée d’“une réduction du déficit chronique de la balance commerciale agricole, d’une reconstitution de la trésorerie des agriculteurs et d’une augmentation des crédits agricoles à l’équipement“.
L’amélioration de la pluviométrie conforte les hypothèses de la Loi de Finances 2018, confirmant le mot de Lyautey: “au Maroc, gouverner, c’est pleuvoir“.
La Loi de Finances 2018 a été bâtie sur les hypothèses suivantes:
-taux de croissance: 3,2%
-déficit budgétaire: 3%
-la tonne de gaz à 380 dollars
-dons des pays du Golfe: 6 MMDH, reliquat des 5 MM de dollars de dons sur 5 ans, prévus dans l’accord. Cet accord est renouvelable. Malgré la crise et les tensions dans la région, le Maroc est parvenu à garder de bonnes relations avec tous les protagonistes.
-campagne céréalière: 70 millions de quintaux.
Les 70 millions de quintaux de céréales ne semblent plus hors de portée.
Une interrogation demeure: les prix des hydrocarbures. Vendredi 12 janvier, le baril cotait 63 à 64 dollars, au-dessus des hypothèses marocaines.
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