"Nous pouvons arriver à 20 millions de touristes  facilement et dès demain, mais pour cela, il faudra avoir une disponibilité en lits dans des zones avec une longue saisonnalité. Nous nous sommes plantés dans le cadre du plan Azur en construisant des stations balnéaires dans des zones qui tournent à peine deux ou trois mois pas an", a déclaré Abdellatif Kabbaj, président de la Confédération nationale du tourisme, lors d’une conférence de presse tenue le 14 juillet à Casablanca.  

"Si la zone allant d’Agadir à Tan Tan est ouverte à la construction, nous gagnerons facilement 400.000 lits, soit  plus de la capacité litière d’une destination comme Charm Cheikh en Egypte", ajoute-t-il.

Dans le cadre de la feuille de route public-privé en cours de préparation, la CNT négociera la disponibilité de terrain le long de la mer dans la réserve de Massa. "Si nous obtenons le permis pour 5.000 Ha le long de la mer et que chaque professionnel puisse acquérir entre 10 ou 20 Ha, nous pourrons facilement y réaliser 500 hôtels", poursuit-il.

Une ville nouvelle, comme dirait Samir Sahraoui, D.G. de Chorus Consultinf Hospitality & Leisure. La logique de resort n'étant plus à l'ordre du jour. 

Pour convaincre du bienfondé de sa demande, le président de la CNT donne pour exemple les hôtels d’Agadir situés en bord de mer et qui réalisent une occupation supérieure à 90% le long de l’année.  

Précisons que le parc national de Massa occupe à lui seul près de 35.000 Ha. Géré par les Eaux et forêts, il abrite des mammifères (chacals, sangliers, gazelles..) ainsi que des oiseaux comme les faucons, les hérons…