Lancement d’une campagne d’inscription au registre du don d'organes à Rabat
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Le 3 novembre 2016 à 9h15
Modifié 3 novembre 2016 à 9h15Une campagne d'inscription au registre du don d'organes a été lancée, mercredi 2 novembre, au tribunal de première instance de Rabat, avec pour objectif suprême de répondre au besoin en termes de don d’organes et de tissus au Maroc.
Plusieurs personnes, notamment des jeunes, se sont déplacées au tribunal pour prendre part à cette initiative, organisée par la Jeune chambre internationale (JCI) de Rabat, en partenariat avec l'Association marocaine de don d'organes et de tissus (Amdot), visant à faire des dons d’organes une pratique normale, permettant à toute personne, durant sa vie ou après sa mort, de donner ses organes ou ses tissus en vue de greffe pour sauver une ou plusieurs vies.
"Entre 2010 et 2015, seul 220 opérations de transplantation ont été faites au Maroc", a regretté le chef du projet Don d’organe, Firdaous Halim, notant à cet égard que 9.000 Marocains font de l’hémodialyse et ont besoin d’une transplantation rénale.
"Environ une cinquantaine de donneurs ont signé aujourd’hui dans ce registre", s'est-elle félicitée, rappelant que seules 300 personnes se sont inscrites à Rabat depuis l’ouverture de ce registre en 2012.
De son côté, Said Sabri, un membre fondateur d’Amdot, a indiqué que la loi marocaine permet à chaque citoyen après son décès ou suite à une mort clinique de donner ses organes ou ses tissus en vue de greffe, au profit de patients souffrant notamment d’insuffisance rénale, de problèmes de foie, ou ceux qui ont besoin d’une cornée.
Le don d’organes est une pratique qui peine à s’ancrer au Maroc, malgré qu’il n’y a aucune interdiction médicale, légale ou religieuse, à donner ses organes, a-t-il déploré, avant d'appeler à intensifier la sensibilisation, notamment au niveau médiatique.
(Avec MAP)
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