A Taroudant, Benkirane évoque l'hypothèse d'une majorité introuvable après les élections
Abdelilah Benkirane était ce dimanche en fin de journée à Taroudant, où son discours est resté dans la ligne de ceux qui ont précédé depuis le début de la campagne électorale et notamment les deux derniers, à Larache et à Tétouan.
A Taroudant, Benkirane évoque l'hypothèse d'une majorité introuvable après les élections
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R. B.
Le 2 octobre 2016 à 20h12
Modifié 2 octobre 2016 à 20h12Abdelilah Benkirane était ce dimanche en fin de journée à Taroudant, où son discours est resté dans la ligne de ceux qui ont précédé depuis le début de la campagne électorale et notamment les deux derniers, à Larache et à Tétouan.
1. Le Roi est au-dessus des partis et a donné ses instructions pour une stricte neutralité de l’administration.
2. Le bilan du gouvernement, thème de prédilection de cette campagne.
3. La harangue, de plus en plus forte, de plus en plus passionnelle.
4. Les instructions de vote: votez pour le parti et n’oubliez pas de mobiliser vos connaissances.
5. L’emploi du “je“ devient insistant: “j’augmente les salaires, je fais des réformes, je vous donnerai ce que je pourrai…“. En arrivant au lieu du meeting, Benkirane a traversé une (très) longue haie d’honneur. A la fin du meeting, un orateur lui a donné du “zaïm“.
6. Le dernier point concerne les scénarios de l’après-élection. Vendredi, dans son interview à Al Araby TV, Benkirane a pour la première fois affirmé que si le PJD arrivait en tête, cela ne signifierait pas mécaniquement sa reconduction, car le Roi peut choisir un autre membre du PJD comme le stipule la Constitution.
Cette fois-ci, il est allé dans les scénarios de constitution du gouvernement si le PJD gagnait l’élection: ne me donnez pas une majorité étriquée, car si la plupart des partis refusent de s’allier au PJD, il y aura de nouvelles élections.
Effectivement, si le parti arrivé en tête n’arrive pas à constituer une majorité, il ne pourra pas gouverner et de nouvelles élections s’imposeront.
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