La consigne de Da'ech: “Tuez des policiers” !
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Le 14 juin 2016 à 12h19
Modifié 14 juin 2016 à 12h19Paris (AFP).-En assassinant un policier français et sa femme, Larossi Abbala, jeune homme de 25 ans, déjà condamné pour participation à une filière jihadiste, a suivi à la lettre les consignes de Da'ech, qui place les forces de l'ordre occidentales en tête de liste de ses cibles.
Le porte-parole officiel de l'organisation, le syrien Abou Mohammed Al-Adnani, ne cesse d'exhorter ses partisans à passer à l'action dans leurs pays d'origine contre les policiers et militaires des pays de la coalition engagés dans la lutte contre l'organisation, en Syrie et en Irak.
Sept policiers et militaires ont perdu la vie dans des attaques en France depuis quatre ans.
Dans un long message audio diffusé en septembre 2014 par Al Furqan, le principal média de Da'ech, il lance: "Levez-vous, monothéistes et défendez votre Etat depuis votre lieu de résidence, où qu'il soit (...) Attaquez les soldats des tyrans, leurs forces de police et de sécurité, leurs services de renseignements et leurs collaborateurs".
Comme Larossi Abbala, tué par les policiers d'élite du raid qui ont donné, dans la nuit de lundi 13 à mardi 14 juin, l'assaut à la maison du policier dans laquelle il s'était retranché et qui s'était servi d'un simple couteau, Al-Adnani encourage ceux qu'il nomme "les soldats du califat" à utiliser n'importe quelle arme disponible.
"Si vous ne pouvez pas faire sauter une bombe ou tirer une balle", leur dit-il, "débrouillez vous pour vous retrouver seul avec un infidèle français ou américain et fracassez-lui le crâne avec une pierre, tuez-le à coups de couteau, renversez-le avec votre voiture, jetez-le d'une falaise, étranglez-le, empoisonnez-le".
"Ne consultez personne et ne cherchez de fatwa de personne", poursuit-il dans cet enregistrement, qui a depuis été partagé et diffusé par des milliers de sites Internet. "Que l'infidèle soit combattant ou civil est sans importance. Leur sentence est la même: ce sont tous deux des ennemis. Il est permis de verser leur sang".
(Avec AFP)
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