La Libye annonce la mort du chef jihadiste Belmokhtar
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Le 15 juin 2015 à 10h48
Modifié 15 juin 2015 à 10h48La Libye a annoncé la mort du chef jihadiste Mokhtar Belmokhtar, cerveau de la meurtrière prise d'otages d'In Amenas en Algérie (2013), dans un raid américain dans l'est de la Libye, mais les Etats-Unis ne l'ont pas confirmée.
Le Pentagone a indiqué que Belmokhtar avait bien été la cible d'une frappe américaine, mais sans donner de détails sur son sort. "Nous continuons à évaluer les résultats de l'opération et fournirons plus de précisions de manière appropriée", a déclaré dimanche soir le colonel Steve Warren, un porte-parole de la Défense américaine.
S'il était confirmé, le décès de Belmokhtar représenterait un succès dans la traque que mènent les Américains contre les chefs des groupes jihadistes, qu'ils pourchassent dans de nombreux pays notamment à l'aide de drones.
Un responsable du gouvernement libyen reconnu par la communauté internationale avait annoncé dimanche que le chef jihadiste avait trouvé la mort dans une "frappe de l'armée américaine" ayant visé "une ferme" à Ajdabiya, à 160 km à l'ouest de Benghazi, chef lieu de l'Est libyen. Il y "tenait une réunion avec d'autres chefs de groupes extrémistes, dont des membres d'Ansar Asharia", un groupe libyen lié à Al-Qaïda et classé terroriste par l'ONU.
Sur les réseaux sociaux, des comptes jihadistes ont fait état de sept morts dans le raid. Une page Facebook d'un groupe islamiste à Ajdabiya a publié des photos de corps ainsi que les noms des personnes tuées, sans aucune référence à Belmokhtar.
Ce n'est pas la première fois que le décès du chef jihadiste algérien est annoncé.
Il avait été donné pour mort par le Tchad en avril 2013, soit trois mois après l'attaque sanglante de janvier sur le complexe gazier d'In Amenas, en Algérie. Mais il revendiquait le mois suivant, en mai 2013, un double attentat-suicide qui a fait une vingtaine de morts au Niger.
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