«Fine Lalla?», un fast-food marocain à Paris
Attendue depuis plus de six mois, l'ouverture de l'enseigne «Fine Lalla ?» a eu lieu le 11 janvier à Paris. Le succès est immédiat ! Ses fondateurs envisagent d'ores et déjà d'ouvrir un second point de vente.
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Bilal Mousjid
Le 21 janvier 2014 à 10h16
Modifié 21 janvier 2014 à 10h16Attendue depuis plus de six mois, l'ouverture de l'enseigne «Fine Lalla ?» a eu lieu le 11 janvier à Paris. Le succès est immédiat ! Ses fondateurs envisagent d'ores et déjà d'ouvrir un second point de vente.
« Nous sommes en plein service. Est-ce que vous pouvez nous rappeler plus tard, s'il vous plaît ?», nous demande Youssef Bensaid, co-fondateur de "Fine Lalla?". A peine inaugurée, l'enseigne suscite un fort engouement. « Une grande file s'est formée à l'extérieur de la boutique le jour de son ouverture au public », se réjouit Mehdi Draoui, l'autre co-fondateur.
Un engouement légitime au vu de l'originalité de l'idée : « un endroit comme une invitation à découvrir le Maroc, sa culture, sa musique, sa gastronomie, son peuple...» Et c'est dans le deuxième arrondissement de la capitale française que Mehdi Draoui et Youssef Bensaid, la trentaine, ont élu domicile, rue Louis Le Grand à Paris, une rue commerçante, non loin du quartier Opéra.
Pas moins de 6 personnes s'affairent dans la boutique, où l'on peut aller "Chez Mima", pour un tajine aux pruneaux ou un couscours, "Chez Inès", pour la pâtisserie traditionnelle, "Chez Habib", pour le thé à la menthe et le jus d'orange comme dans une échoppe à Jamaa El Fna, "Chez Simo", pour l'épicerie fine (Lalla ?) ou encore "Chez Fatima" si l'envie nous prend d'acheter un bijou ou accessoire.
Les prix ? Un sandwich, à titre d'exemple, coûte 4 euros, un tajine 8 et un couscous 10. « Nos tarifs n'excluent personne », souligne Mehdi Draoui.
Fine Lalla, un exemple de détermination
Des plats typiquement marocains, de bonne qualité, à des prix raisonnables, tel est le défi que se lancent, en 2011, les deux fondateurs, Youssef Bensaid et Mehdi Draoui. Puis, Le nom de marque s'impose comme une évident: "Fine Lalla?", « Où est grand-mère? » en darija. « Nous avons voulu mettre en avant le personnage le plus touchant et le plus attachant de la société marocaine.»
S'ensuit le stade le plus éprouvant du projet: le montage financier. Les deux jeunes ne disposent que de 100.000 euros, en attendant le soutien des banques. Lesquelles ne jugeront pas judicieux d'accompagner cette aventure. « Elles avaient toutes refusé de nous financer », se souvient Mehdi Draoui. Une remise à plat du projet s'impose, mais n'est pas question de baisser les bras ! "Nous avons réussi ensuite à drainer 600.000 euros en réunissant des actionnaires pour mettre le projet sur pieds", explique-t-il.
En dépit des embûches, l'enseigne a pu voir le jour, grâce surtout à son originalité, qui lui a valu une couverture médiatique assez large: Le Monde, France 2, TF1 (prochainement) ainsi que plusieurs journaux marocains.
Le prochain défi: ouvrir une nouvelle boutique dans un centre commercial d'Unibail Rodamco, qui leur a attribué le deuxième prix de la créativité en 2012. Un prix qui leur offre le droit d'entrée et un magasin, durant les six premiers d'exploitation, dans un de leurs centres commerciaux. En attendant, un site de e-business sera bientôt lancé.
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