Surveillance : Des espions dans le monde de Warcraft et Second Life
Selon la dernière pépite révélée par Edward Snowden, des agents de la NSA et d’agence de surveillance britannique ont investi les jeux en ligne World of Warcraft (WoW) et Second Life afin de lutter contre le terrorisme.
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Houda O.M.
Le 10 décembre 2013 à 17h24
Modifié 10 décembre 2013 à 17h24Selon la dernière pépite révélée par Edward Snowden, des agents de la NSA et d’agence de surveillance britannique ont investi les jeux en ligne World of Warcraft (WoW) et Second Life afin de lutter contre le terrorisme.
Des trolls, elfes, gobelins répugnants ou chevaliers en armures rutilantes. Ce sont les nouveaux visages de l’espionnage moderne qui s’invitent dans les guildes des joueurs du monde entier. Si cette information vous fait hausser un sourcil dubitatif ou vous décroche un sourire moqueur, elle n’en reste néanmoins des plus sérieuses. En effet, selon les dernières révélations de l’ancien agent de la NSA, Edward Snowden, l’agence de surveillance américaine et son homologue britannique ont infiltré deux jeux « massivement multijoueurs » extrêmement populaires, World of Warcraft (WoW) et Second Life, sous la couverture d’avatars virtuels.
Le document, datant de 2008, révélant cette étonnante pratique a été publié sur le site Propublica et exploité par le New York Times et le Guardian, deux quotidiens de référence. Il y est stipulé que les univers virtuels développés respectivement par les géants américains Blizzard et Microsoft constituent des plateformes à fort potentiel malveillant. Dans ces jeux réunissant des millions de joueurs à travers le globe, il est aisé de « se cacher, tout en étant visibles de tous » et d’ourdir de viles – mais réelles – attaques terroristes ou procéder à des transferts d’argents. Ces constats suffisent aux agences de renseignements pour légitimer la surveillance des plateformes de jeux, qu’elles voient comme des « opportunités » infinies d’obtenir des informations de premiers plans sur les joueurs.
Eclaboussé par cet énorme pavé dans la mare - ou plutôt dans le mana – les responsables des jeux ont été poussés à abattre leurs cartes. Interrogé par le Guardian, Blizzard assure n’avoir aucune connaissance de ces pratiques, alors que Microsoft et Liden Lab, éditeur du jeu Second Life, n’ont pas souhaité commenter cette information. Quant à savoir si les jeux de plateformes sont les « QG » de méchants terroristes, le New York Times et le Guardian indiquent que les succès des agences de renseignements en la matière restent particulièrement mitigés. Plus de chances de tomber sur un pré-pubère boutonneux, un « adulescent » nostalgique voire un(e) no-life endurci(e) pétri(e) aux joies des quêtes virtuelles. Néanmoins, le document révélant cet espionnage virtuel n’indique ni le nombre de joueurs surveillés, ni celui d’agents mobilisés. Alors méfiez-vous chers héros, aujourd’hui plus que jamais, les avatars de vos alliés ou ennemis réservent plus de surprises que vous ne le pensez.
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