Construction: du sable marin par dragage
Le ministère du Transport et de l’équipement propose aux opérateurs quatre lots de zone de dragage de sable. L’appel d’offres est lancé, sauf que les soumissionnaires risquent de ne pas se bousculer au portillon. Crise du secteur oblige!
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Imane Azmi
Le 3 octobre 2013 à 16h28
Modifié 3 octobre 2013 à 16h28Le ministère du Transport et de l’équipement propose aux opérateurs quatre lots de zone de dragage de sable. L’appel d’offres est lancé, sauf que les soumissionnaires risquent de ne pas se bousculer au portillon. Crise du secteur oblige!
Le département de Aziz Rabbah vient de lancer un appel d’offres pour l’'octroi d’autorisations de dragage de sable marin en vue de sa commercialisation.
L’appel à manifestation d’intérêt comporte 4 lots. Il s’agit des sites de Tahaddart, zone comprise entre les villes d’Asilah et de Tanger, de celle de Casablanca Nord située entre Mohammedia et Casablanca, de Casablanca Sud entre Dar Bouazza et Moulay Alam et enfin la zone de Cap Hdid se trouvant au nord de l’Essaouira.
«Ce n’est pas une première», déclare David Tolédano, président de la Fédération des industries des matériaux de construction. Et d’expliquer davantage : «régulièrement, des appels à manifestation d’intérêt sont lancés pour attribuer des zones de dragage».
Les quatre lots soumis aujourd’hui à consultation ont pour objet l’extraction et le traitement du sable marin en vue de sa commercialisation. Pour chacun, la caution provisoire est fixée à 1,5 million de DH.
Sachez que selon les derniers chiffres du secteur, il faut compter près de 100 DH/m3 comme coût moyen de production. Le prix moyen de vente, quant à lui, oscille entre près de 105 DH/m3 et 150 DH/m3, et ce en fonction de la qualité de traitement du sable.
Les soumissionnaires sont tenus selon la loi sur l’exploitation des carrières de présenter un rapport annuel sur l’impact environnemental. Mais ce n’est la seule contrainte. Le secteur des matériaux de construction traverse une mauvaise passe. «Au regard du contexte actuel, il faut voir si les opérateurs vont manifester de l’intérêt pour ces licences d’exploitation », souligne David Tolédano.
Toutefois, les programmes de construction en cours dans le pays nécessiteront l’extraction d’environ 20 millions de m3 de sable par an d’ici l’horizon 2015.