Mouvement de solidarité journalistique avec Ali Anouzla

Elan de mobilisation et de solidarité des journalistes indépendants marocains, après la publication du communiqué du procureur général de la cour d’appel de Rabat, le 24 septembre, et qui comporte des chefs d’accusation relevant de la loi anti-terroriste. Le point.  

Mouvement de solidarité journalistique avec Ali Anouzla

Le 26 septembre 2013 à 16h39

Modifié 26 septembre 2013 à 16h39

Elan de mobilisation et de solidarité des journalistes indépendants marocains, après la publication du communiqué du procureur général de la cour d’appel de Rabat, le 24 septembre, et qui comporte des chefs d’accusation relevant de la loi anti-terroriste. Le point.  

Dans ce communiqué, les signataires «dénoncent l’atteinte à la liberté de la presse, la qualifiant de plus grave attaque envers la presse, depuis plusieurs décennies». En effet, selon le même document, «au moment où les journalistes militent pour être poursuivis conformément aux dispositions du code de la presse, au lieu du code pénal, ils sont jugés aujourd’hui devant un juge des affaires terroristes. Nous considérons qu’il s’agit d’une tournure grave», malgré le fait que l’article, tel qu’il a été publié, se désolidarisait du contenu de la vidéo.

Par ailleurs, le collectif des signataires «prend connaissance avec regret de la position honteuse» du ministère de la Communication qui s’est prévalu, à tort, de la déclaration de Vienne sur le terrorisme pour justifier l’inculpation d’Ali Anouzla.

En effet, la convention stipule que «les médias doivent être libres d’informer sur le terrorisme, y compris les actes terroristes et l’idéologie, tant que cela ne constitue pas une incitation intentionnelle au terrorisme. Les auteurs de ces informations ne doivent pas être sanctionnés au motif qu’ils incitent à la radicalisation des terroristes potentiels, ou pour d’autres motifs vagues ou trop larges, tels que «glorifier», «justifier» ou «promouvoir» le terrorisme ou l’extrémisme».

Autre point, les signataires déplorent le silence du Syndicat national de la presse marocaine.

Au final, les journalistes indépendants appellent leurs confrères à redoubler d’efforts pour mettre fin à ces agissements dangereux, et réclament, essentiellement, la libération immédiate et sans conditions d’Ali Anouzla, en mettant en garde contre la politisation de l’affaire, notamment de la part de certains partis politiques.

Les signataires, parmi lesquels on retrouve : Nadia Lamlili, Maria Daïf, Abdellah Tourabi, Hamza Mahfoud ou Fedwa Misk, appellent à un sit in devant le parlement, ce jeudi 26 septembre, à 18h00.

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