Le Maroc : plus réactif face aux besoins des PME en 2013
Le Maroc a affiché une nette progression dans la réactivité face aux besoins des petites et moyennes entreprises (PME) en 2013 par rapport à 2008, notamment en matière de la facilitation des procédures administratives d'immatriculation des entreprises, selon les résultats préliminaires de l'évaluation 2012-2014 de la mise en oeuvre de la charte euro-méditerranéenne pour l'entreprise au Maroc.
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MAP
Le 18 juin 2013 à 20h44
Modifié 18 juin 2013 à 20h44Le Maroc a affiché une nette progression dans la réactivité face aux besoins des petites et moyennes entreprises (PME) en 2013 par rapport à 2008, notamment en matière de la facilitation des procédures administratives d'immatriculation des entreprises, selon les résultats préliminaires de l'évaluation 2012-2014 de la mise en oeuvre de la charte euro-méditerranéenne pour l'entreprise au Maroc.
Ces résultats qui ont été présentés lors d'une réunion organisée, mardi à Rabat, par l'Agence nationale pour la promotion de la petite et moyenne entreprise (ANPME), montrent qu'au niveau de l'immatriculation des sociétés en ligne le niveau enregistré par le Maroc est passée de 2,5 en 2008 à 3 en 2013, grâce à l'approbation de la loi sur l'immatriculation en ligne.
Le niveau 1 signifie une absence d'intervention de politique structurée, alors que le niveau 5 vient confirmer que les politiques intègrent des éléments clés de bonnes pratiques reconnues au niveau international.
Pour ce qui est des gammes de services d'appui offerts aux entreprises, le Royaume a enregistré un niveau de 4 en 2013 contre 3 en 2008, sur fond du développement des programmes différenciés avec des services personnalisés pour accompagner les réformes sectorielles (Moussanada, Imtiaz et Intilak) lancés par le Maroc.
L'indicateur de la collecte, traitement, analyse d'information et diffusion par les canaux traditionnels affiche, quant à lui, une amélioration en marquant un niveau de 3 avancé en 2013 contre 3 en 2008, a indiqué un responsable du Haut-Commissariat au Plan (HCP), qui a attribué cette évolution aux chantiers lancés pour la mise à niveau du système national de l'information statistique dans l'attente de se doter d'un système intégré.
Concernant la simplification des procédures législatives, le niveau est passé de 3 en 2008 à 4,5 en 2013, selon un responsable du ministère des Affaires générales et de la gouvernance, qui a relevé une amélioration dans le partage de responsabilités pour les politiques d'entreprises.
Intervenant lors de cette réunion, la directrice générale de l'ANPME, Latifa Chihabi, a noté que cet état d'avancement de la mise en oeuvre de la Charte au Maroc a fait l'objet d'une évaluation périodique coordonnée par l'ANPME sur la base des contributions des parties prenantes nationales, publiques et privées, intervenant dans les divers domaines d'action de la Charte, à l'instar des autres pays méditerranéens.
Pour sa part, Marie Corman, qui intervenait au nom de la Commission européenne, a salué les progrès réalisés par le Maroc depuis la dernière évaluation des résultats de cette Charte en 2008, notamment au niveau de la promotion de la très petite entreprise (TPE) et de l'intégration de plusieurs entreprises dans le tissu économique formel, relevant l'importance de la mise en œuvre des stratégies envisagées par le Royaume.
Les économies comptent sur les PME
Mme. Corman a souligné qu'aujourd'hui les économies comptent de plus en plus sur les PME pour créer la prospérité et les emplois nécessaires, dans le contexte de crise économique internationale, rappelant le lancement en 2008 du «Small business act» pour l'Europe, destiné à promouvoir les PME.
La Charte euro-méditerranéenne pour l'entreprise a été adoptée en 2004 lors de la 5ème conférence euro-méditerranéenne des ministres de l'industrie par 9 pays méditerranéens, dont le Maroc. Cette Charte constitue un cadre commun pour développer des politiques efficaces de soutien aux entreprises des pays méditerranéens, ainsi qu'une plateforme de mobilisation de l'aide financière de l'Union européenne et des bailleurs de fonds internationaux, impliqués dans l'amélioration de l'environnement du secteur privé.
La Charte retient plusieurs domaines d'action, dont la simplification des procédures pour les entreprises, l'éducation et la formation à l'esprit d'entreprise, l'amélioration des compétences et le développement des organisations professionnelles.
La mise en œuvre de cette Charte a été facilitée par la convergence entre la politique marocaine d'appui aux entreprises et les domaines d'action retenus par ladite Charte.
Cette rencontre a été organisée par l'ANPME en partenariat avec la commission européenne, l'Organisation de coopération et de développement économiques et la Fondation européenne pour la formation.
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Le 18 juin 2013 à 20h44
Modifié 18 juin 2013 à 20h44